Réalisation chorégraphe
Il y a un an, le chorégraphe belge Jan Fabre était condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles, violences et humiliations sur ses danseuses. Durant ce procès, les parties civiles, composées de douze danseuses de sa compagnie, l’ont accusé d’être un homme tyrannique, humiliant et pratiquant un chantage à caractère sexuel. Il est connu pour avoir répété la formule : « Pas de sexe, pas de solo ».
Depuis toujours, il est apparu comme une figure majeure de l’art contemporain, alors même qu’il véhicule une image dénigrante de la femme à travers ses œuvres et ses agissements.
Avec cette performance, réponse à son solo Quando l’uomo principale è una donna (qui met en scène une danseuse devenant « femme » en se mettant nue pour montrer sa plastique parfaite et s’enduire d’huile d’olive) nous tentons de sortir d’un regard hypersexualisant, misogyne, hétéronormé et excluant tout en dénonçant les abus du chorégraphe. Le corps, ses mouvements et sa manière d’être filmé ne sont en aucun cas sexualisés.
La caméra crée une proximité avec l’interprète. Ses mouvements sont brutes et parfois violent pour exprimer la colère qui nous anime.
Par ce projet, il est important pour moi de faire converger les arts, notamment en incluant une littérature féministe et engagée. L’écrivaine lesbienne française Monique Wittig est morte il y a 20 ans. Nous lui rendons hommage avec son texte Les Guérrillères qui accompagne la danseuse dans son mouvement de révolte.
Director/choreography : Lola Rudrauf
Dancer : Leila Miretti
DOP : Maxime Gaudet
1st assistant director/production: Emma Le Goff
2nd assistant director : Jeanne Fohr
Set design/graphism : Pierre Larrat
Colorist : Yanis Aarouf
Stylism : Arnaud Chartouni
Hair/makeup : Alice Cottet
Photo: Emma Boudon
Music : Mathieu Alinot
Voice : Julie Cregut
Réalisation chorégraphe
Il y a un an, le chorégraphe belge Jan Fabre était condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles, violences et humiliations sur ses danseuses. Durant ce procès, les parties civiles, composées de douze danseuses de sa compagnie, l’ont accusé d’être un homme tyrannique, humiliant et pratiquant un chantage à caractère sexuel. Il est connu pour avoir répété la formule : « Pas de sexe, pas de solo ».
Depuis toujours, il est apparu comme une figure majeure de l’art contemporain, alors même qu’il véhicule une image dénigrante de la femme à travers ses œuvres et ses agissements.
Avec cette performance, réponse à son solo Quando l’uomo principale è una donna (qui met en scène une danseuse devenant « femme » en se mettant nue pour montrer sa plastique parfaite et s’enduire d’huile d’olive) nous tentons de sortir d’un regard hypersexualisant, misogyne, hétéronormé et excluant tout en dénonçant les abus du chorégraphe. Le corps, ses mouvements et sa manière d’être filmé ne sont en aucun cas sexualisés.
La caméra crée une proximité avec l’interprète. Ses mouvements sont brutes et parfois violent pour exprimer la colère qui nous anime.
Par ce projet, il est important pour moi de faire converger les arts, notamment en incluant une littérature féministe et engagée. L’écrivaine lesbienne française Monique Wittig est morte il y a 20 ans. Nous lui rendons hommage avec son texte Les Guérrillères qui accompagne la danseuse dans son mouvement de révolte.
Director/choreography : Lola Rudrauf
Dancer : Leila Miretti
DOP : Maxime Gaudet
1st assistant director/production: Emma Le Goff
2nd assistant director : Jeanne Fohr
Set design/graphism : Pierre Larrat
Colorist : Yanis Aarouf
Stylism : Arnaud Chartouni
Hair/makeup : Alice Cottet
Photo: Emma Boudon
Music : Mathieu Alinot
Voice : Julie Cregut